De retour au bercail, avec la victoire !
Il était temps ! C’est avec une joie non dissimulée que les Parisii ont retrouvé le chemin de l’Adidas Arena, pour le premier match à domicile de la saison.
Outre l’événement promotionnel de la sortie du film Tron, le thème de la soirée était la célébration. Célébration de ces deux nouvelles bannières affichées derrière le bloc C, la tribune du kop, celle de vainqueur de la coupe de France, et de vainqueur du championnat de France. S’il est certes dommage qu’un incident technique soit venu perturber cette cérémonie, une certaine émotion a tout de même parcouru la tribune. On célèbre la victoire de la saison dernière mais sans certains de ses plus illustres artisans. En effet, TJ Shorts devait jouer ce soir-là, Tyson Ward, également absent, ainsi que Kevarrius Hayes. C’était donc avec un certain pincement au cœur que l’on a regardé ces deux bannières avant de nous reconcentrer sur ce nouvel effectif, et sur l’adversaire du jour, la Virtus Bologne.
Cet été, les Parisii avaient cru pouvoir célébrer l’arrivée de Carsen Edwards, avant de le voir filer en Italie. Il y avait au sein du kop des interrogations : allait-on assister à une saison noire pour une équipe de la capitale en reconstruction, à regretter les incroyables exploits de l’an passé ?
Face à une équipe italienne qui ne s’est pas vraiment renforcée dans l’intersaison Paris devait affirmer que ses ambitions pour la nouvelle saison n’était pas de se disputer le bas du tableau avec l’ASVEL, mais bel et bien en équipe déjà installée d’Euroleague.
C’est bien ce visage conquérant qu’a montré cette équipe remaniée du Paris Basketball. Une équipe qui met de l’intensité des deux côtés du terrain. Elle a très tôt pris les commandes du match et ne les a jamais lâchées. L’effort au rebond, tant offensif que défensif a été présent et ce sont bien les Parisiens qui s’en sont les mieux sortis. C’est au total 23 ballons qui ont été perdus par les visiteurs face à l’opiniâtreté de la défense parisienne. Allan Dokossi, Derek Willis et Ismael Bako ont su démontrer que Paris ne se laisserait plus dominer dans la raquette. On a même pu voir du jeu d’intérieur à intérieur, quasiment absent la saison dernière.
Du point de vue de la marque, si Nadir Hifi se détache du peloton avec ses 20 points inscrits, il n’a pas non plus monopolisé le ballon : avec ses 6 passes décisives, il montre de plus en plus de compétences à la mène, évolution logique de son jeu après la saison passée. Ses caviars ont récompensé ses coéquipiers, quatre ont franchi la barre des 10 points.
Les Parisii et le public de l’Arena ont été séduits par cette nouvelle équipe. On espère que ces deux victoires contribueront à cimenter leur esprit de groupe. Le kop lui-même est passé par un changement d’équipe à l’intersaison. Il a expérimenté une rotation pour le poste de kapo, toujours très exigeant. Ils ont su embarquer les nouveaux venus tout comme les vétérans. Ils ont chaleureusement accueillis les nouveau joueurs ainsi que Francisco Tabellini, geste qui a semblé être apprécié. Quel plaisir de retrouver Yakouba Ouattara pour célébrer la victoire. Qui sait, peut-être aurons-nous le plaisir de le voir célébrer avec nous dix fois d’affilée.
Dimanche, Paris retrouvera Monaco, en championnat de France. Une équipe qui aura à cœur de sevenger de sa défaite de la saison passée.